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♥Le livre d'or de kalyna♥
C’EST ECRIT
C’est écrit sur les ailes d’un goéland
Dessinant sa silhouette sur un ciel
Bleu pacifique quelque part en Provence
La liberté par-delà les différends
Préserve intacte sa beauté naturelle
Qui la respecte s’affranchit en silence
C’est écrit à même les flancs d’un volcan
Tremblant sous la menace presque visible
D’un bouillonnement prêt à l’exubérance
La révolte après tant de renoncements
D’oppressions se déchaîne souvent terrible
Sur un monde perverti en somnolence
C’est écrit dans le cœur joyeux d’un enfant
Jouant au ballon dans une cour d’école
En quête d’une éphémère performance
Le bonheur bien plus fort que les tourments
Repousse les feuilles mortes qui s’envolent
Pour se faire entendre à sa propre cadencechez Didier Cléro
Bonjour Kalina, je passe te souhaiter un bon week-end. Plutôt gris par ici mais cela devrai s'arranger. Bises véro
coucou,
une petite ballade dans ton univers que j'adore !!
une bonne semaine a toi et a bientot Denis !!!
Salut kalyna je viens de découvrir ton blog et je le trouve simplement merveilleux me permets tu de te prendre une de tes créas pour mettre sur une de mes pages blog je fais une rubrique sur les blog qui me plaise ,cela permets aussi que mes visiteurs viennent te voir par la même occasion
En attente de ta réponse
Bises et bonne journée
Bonsoir Kalina, je suis toujours très heureuse d'avoir de tes nouvelles et de recevoir tes jolies créas. Bonne soirée à toi et à bientôt bises véro
Par Victor Hugo
Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit.La voix plus haute
Semble un grelot.
D'un nain qui saute
C'est le galop.
Il fuit, s'élance,
Puis en cadence
Sur un pied danse
Au bout d'un flot.La rumeur approche,
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit,
Comme un bruit de foule
Qui tonne et qui roule
Et tantôt s'écroule
Et tantôt grandit.Dieu! La voix sépulcrale
Des Djinns!... - Quel bruit ils font!
Fuyons sous la spirale
De l'escalier profond!
Déjà s'éteint ma lampe,
Et l'ombre de la rampe..
Qui le long du mur rampe,
Monte jusqu'au plafond.C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant.
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.
Leur troupeau lourd et rapide,
Volant dans l'espace vide,
Semble un nuage livide
Qui porte un éclair au flanc.Ils sont tout près! - Tenons fermée
Cette salle ou nous les narguons
Quel bruit dehors! Hideuse armée
De vampires et de dragons!
La poutre du toit descellée
Ploie ainsi qu'une herbe mouillée,
Et la vieille porte rouillée,
Tremble, à déraciner ses gonds.Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure!
L'horrible essaim, poussé par l'aquillon,
Sans doute, o ciel! s'abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon!Prophète! Si ta main me sauve
De ces impurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs!
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs!Ils sont passés! - Leur cohorte
S'envole et fuit, et leurs pieds
Cessent de battre ma porte
De leurs coups multipliés.
L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans les forêts prochaines
Frissonnent tous les grands chênes,
Sous leur vol de feu pliés!De leurs ailes lointaines
Le battement décroît.
Si confus dans les plaines,
Si faible, que l'on croit
Ouïr la sauterelle
Crier d'une voix grêle
Ou pétiller la grêle
Sur le plomb d'un vieux toit.D'étranges syllabes
Nous viennent encor.
Ainsi, des Arabes
Quand sonne le cor,
Un chant sur la grève
Par instants s'élève,
Et l'enfant qui rêve
Fait des rêves d'or.Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leur pas;
Leur essaim gronde;
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.On doute
La nuit...
J'écoute: -
Tout fuit,
Tout passe;
L'espace
Efface
Le bruit.
bonjour un petit coucou en passant pour te souhaiter un bon dimanche
sans soleil chez moi
bisous
Salut ma belle
oui,je me suis bien levée avec le chant des oiseaux et le magnifique soleil pour accompagné
Passe un bon lundi
Bises à toi
bonjour oui pas de probleme comme je suis a la retraite plus facile pour recuperer bonne semaine
bonjour et voila encore une semaine de terminer et un mois bientot avril l on va commencer les plantations dans le jardin bon week-end
bis janine
Amour à l'envi.
Il ne reste plus rien à inventer aux lois
De l'amour, de la guerre et de la haine aussi.
La barbarie a son pesant de bon aloi,
Sur le peson d'argent des belles conneries.On pourrait croire ainsi l'humanité finie,
Achevée, comme belle oeuvre d'un horloger,
Si l'on écartait les plus belles avanies,
Qu'à chaque époque, l'homme sait mieux se créer.Le bonheur ne peut se forger d'indignation.
Il naît d'éphémères certitudes d'amour,
Sur les plages du temps, aux rides émotions,
D'un pli d'humaine chaleur au manteau des jours.Il demeure' qu'il nous reste à inventer l'amour,
Sans rites ni prières aux coins des soupirs,
Quand rien n'est plus précieux, au fil de nos détours,
Qu'un regard bienveillant au tortueux désir.Accepter de ne rien posséder de l'autre,
Que ce tourment de désir à jouir de lui,
Aux limites partagées, là où se vautrent,
Sur nos pulsions, nos jouissances à l'envi.Rester nu de la seule impuissance d'aimer.
Se savoir désiré, unique entre milliards.
Du chaos chance jouir de félicité,
D'être du verbe secret le frêle avatar.Tout est encore' à découvrir de ce monde,
Parmi les galaxies froides de leurs courbes,
Sur les barbares inventions trop immondes,
A transcender nos pulsions de désirs fourbes.Un temps nouveau est advenu, d'humanité
Des milliards, dans les espaces technologie,
Où l'amour garde son rythme synchronisé,
Pour ouvrir les pages de nos belles orgies.Nous épuiserons nos ressources désir,
Jusqu'à plus soif, dans l'atonie sèche du temps,
Au désert aride et morcelé du plaisir,
Permanente agonie de l'amour inconstant.Jean-Marc Buttin
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Je te souhaite un bon début de semaine. Bises à toi véro